MARCHAND Diès
Ce compagnon charron, ainsi que 6 autres compagnons (charrons et taillandiers), fut condamné à 3 mois d'emprisonnement et ensuite "tenus de battre aux champs suivant les termes usités entre les maîtres et les compagnons" pour avoir exercé des violences sur un garçon taillandier "pour raison du devoir" à Nantes, le 15 septembre 1732.
Voir : DEVAUX Jean Charles, FOURNERET Pierre, AUBRY Jean, CHERON Louis, VALLETTE Jérôme, HOUET René.
Source : "Le Compagnonnage et la police de Nantes (1732-1768)". Textes transcrits par O. MENARD. Page 1, document n° 1 : Archives municipales de Nantes, FF 258, pièce n° 1 : Sentence de condamnation contre les compagnons charrons et taillandiers pour rixe à l'occasion du devoir, 13 novembre 1732". (en ligne).
MARCHAND
Passé à St-Maximin le 14 mai 1846.
MARCHAND Jean
Passé à St-Maximin entre le 28 octobre et le 15 novembre 1863 en compagnie de Louis Pierre, Languedoc.
MARCHAND Henri
Henri MARCHAND était issu d'une famille de charpentiers et de maçons.
Son père, Joseph Hippolyte MARCHAND, était né à Evaux (23) le 23/09/1859, fils de Jean MARCHAND, 29 ans, maçon, et de Marie CHARTRON.
Témoins : Gilbert MARCHAND, 62 ans, maçon, grand-père de l'enfant, et Louis MARCHAND, 31 ans, maçon, oncle de l'enfant.
Il se maria à Evaux le 25/04/1885, charpentier, avec Anne CHARTRON, lingère, née à Evaux le 28/08/1865, fille de Joseph CHARTRON, 43 ans, charpentier, et de Nathalie NORE, 42 ans, lingère.
Témoins : Hippolyte GOUYET, 50 ans, tailleur ; Jean CHARTRON, 54 ans, entrepreneur, oncles de l'époux ; Marius NORE, 50 ans, maçon ; Antoine cHAUSSEMY, 53 ans, charron, oncles de l'épouse.
De leur union naquit à Evaux, le 10/11/1886, Henri MARCHAND, fils de Joseph MARCHAND, 27 ans, et d'Anne CHARTRON, 21 ans.
Témoins : Laurent GAYON, 37 ans, garde-champêtre, et Gilbert FAUCONNET, 29 ans, maçon.
Immatriculé à Guéret sous le n° 1440 de la classe 1906, profession : menuisier, il fut incorporé au 146e régiment d'infanterie le 8/10/1907 comme soldat de 2e classe.
Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1909 avec certificat de bonne conduite.
Passé dans la réserve de l'armée active le 1/10/1909.
Le 16/08/1911 il résidait à Paris-18e, 52, rue Ramey ; le 24/06/1912 à Paris-11e, rue du faubourg du Temple.
Il accomplit des exercices militaires dans le 7e régiment d'infanterie coloniale en août-septembre 1912.
Marié à Paris-11e le 11/05/1912, né à Evaux (23) le 10/11/1886, menuisier, domicilié 148, boulevard Voltaire, fils de Joseph MARCHAND, décédé, et d'Anna CHARTRON, sa veuve, ménagère, domiciliée à Evaux, avec Marguerite DENIS, née à Udern (Alsace-Lorraine) le 29/06/1891, bonne, domiciliée 148, boulevard Voltaire, fille de Mathieu DENIS, menuisier, et de Marie HART, ménagère, domiciliés à Udern.
Témoins : Marie ARMAND, 26 ans, lanternier, 12, boulevard de Charonne ; Emile MERCY, 27 ans, menuisier, 14, rue des Goncourt ; Jean DENIS, 36 ans, bimbelotier, 22, rue Rambuteau ; Joseph DENIS, 28 ans, menuisier, 150, boulevard Voltaire, frères de l'épouse.
(mariage dissous par jugement de divorce rendu le 22/10/1935 par le tribunal civil de la Seine et transcrit le 21/03/1936).
Le 10/05/1914 il résidait à Paris-10e, 209, rue St-Maur.
Rappelé à l'activité par la mobilisation générale du 1/08/1914.
Dirigé sur le 7e régiment d'infanterie coloniale le 3/08/1914, arrivé au corps le 4/08.
Réformé n° 2 par la commission de réforme de Bordeaux le 17/08/1914 pour endocardite chronique.
Classé service auxiliaire le 14/05/1915 par la commission de réforme de la Seine pour endocardite chronique composée.
Convoqué à la 22e section de Commis et Ouvriers le 11/09/1915.
Détaché le 7/02/1917 au dépôt des métallurgistes, 19, rue d'Estrées, à Paris.
Muté le 10/02/1917 à l'usine de construction aéronautique, à Paris, 11, rue d'Edimbourg.
Passé au 23e R.I. le 1/07/1917.
Détaché le 12/10/1918 à la S.A.C.A. à Levallois-Perret (92). Passé ledit jour à la 24e section de C.O.A.
Envoyé en congé illimité de démobilisation le 4/04/1919, il se retira à Paris, 209, rue St-Maur.
Campagne contre l'Allemagne : à l'intérieur du 3 au 17/08/1914 et du 11/09/1915 au 6/02/1917.
Il fut reçu compagnon menuisier du Devoir à Paris le 26/03/1921, pour Pâques, sous le nom de Henri le Marchois.
Remarié à Paris-10e le 25/04/1936, 49 ans, menuisier, domicilié à Paris, 209, rue St-Maur, père décédé, mère à Evaux, divorcé de Marguerite DENIS, avec Suzanne LÉVY, 40 ans, s.p., née à Paris-18e le 18/05/1895, domiciliée à Paris, 4, rue Charles-Nodier, divorcée de Fernand Théophile Marie Ghislain VANLEDE.
Contrat de mariage passé devant Me Bouvet, notaire à Paris, le 8/04/1936.
Témoins : Etienne DANANTE, entrepreneur de menuiserie à Bondy (93), 35, allée Raspail, et Philippe LÉVY, retraité, à Paris, 4, rue Charles-Nodier.
(Source : AD Creuse numérisées : Etat civil et Registres matricules ; AM Paris numérisées : Etat civil).
MARCHAND Théodore Auguste
Né à Marcilly-sur-Maulne (37) le 16/08/1843, fils deThéodore Honoré MARCHAND, charpentier (C. charpentier DD, Tourangeau l'Ami des Compagnons) et de Julie Adrienne TARRY.
Il fut reçu compagnon bourrelier du Devoir à Bordeaux pour la St-Eloi 1863 sous le nom de Tourangeau le Soutien des Couleurs.
Marié à Souvigné (37) le 25/10/1864, profession : bourrelier, avec Madeleine Eulalie GOISBAULT, couturière, 19 ans, demeurant à Souvigné mais domiciliée chez Mathurin BUSSONNAIS, marchand de porcs, son tuteur et oncle, à Marcilly-sur-Maulne, née à Souvigné le 10/12/1844, fille de Jacques GOISBAULT, décédé à Souvigné le 6/05/1849, et de Madeleine BUSSONNAIS, décédée à Souvigné le 10/12/1857.
Témoins : Joseph TARRY, 41 ans, charron à Couesmes, oncle de l'époux ; Gaston RAGOT, 45 ans, tailleur de pierre à Couesmes, oncle de l'époux ; Jacques GOISBAULT, 21 ans, maréchal à Souvigné (C. maréchal-ferrant DD, Tourangeau le Triomphant), frère de l'épouse ; Urbain MARCHAIS, 34 ans, menuisier à Souvigné (C. menuisier DD, Urbain le Tourangeau), cousin de l'épouse.
Leur fille Eugénie, née le 9/11/1865, épousa à Souvigné le 29/12/1887 le C. bourrelier-harnacheur DD François BARAT, Tourangeau la Fidélité.
Leur fils Georges Théodore, né le 9/01/1880, passa 3 ans à l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers et était en 1900 chef-mécanicien dans la marine nationale.Ingénieur civil, il vécut en Chine où il était inspecteur des chemins de fer près de Pékin, et représentant général des Ateliers Schneider (matricule 542, classe 1900).
Chevalier de l'Ordre de Jacques et Soubise (1887).
Théodore MARCHAND décéda à Souvigné le 2/09/1903, âgé de 60 ans.
Déclaration de décès par François BARAT, 41 ans, bourrelier, son gendre ; Clément LELY, 44 ans, instituteur, ami.
(Source : AD Indre-et-Loire numérisées : Etat civil).
MARCHAND
Passé à Bordeaux vers 1843.
MARCHAND A.
Décédé à 94 ans.
MARCHAND / MARCHANT Pierre
Non retrouvé sur les tables 1833-1842 des communes au nom approchant de "Ruyers" indiqué sur le registre des réceptions des CC. boulangers DD.