ZINCHOU Pierre
Parti de Villeneuve-sur-Lot (47) pour Bordeaux en 1910.
ZIRN Charles
ZIRNE
Adhérent de l'Union Compagnonnique de Paris en 1891 sous le n° 242.
ZISSWILLER Joseph Antoine
ZOPPI René Marcel Auguste
Fils de Laurent Charles Louis ZOPPI, 39 ans, chef de musique, et de Julie Eugénie CROISSANT, 38 ans, ménagère.
Témoins : Joseph MAYAN, 36 ans, bourrelier et Gaston BRULARD, 28 ans, charron.
Frère du C. charron DD Albert Victor ZOPPI, Algérien l'Ami des Compagnons.
Arrivé à Marseille le 12 septembre 1910, il fut reçu compagnon charron DD pour la Ste-Catherine 1910 sous le nom d'Algérien l'Enfant du Génie.
Il résidait à Paris, 41, rue Charlot (siège des CC. charrons DD) à son appel au conseil de révision.
Sur sa fiche matricule, sa profession de "carrossier" fut biffée ultérieurement et remplacée par celle de "commis d'architecte".
Immatriculé à Alger sous le n° 1141 de la classe 1913, il fut incorporé au 5e dépôt de la flotte à Toulon à compter du 25 novembre 1913. Arrivé au corps le 6 décembre.
Campagne aux ateliers de la flotte du 2 août 1914 au 4 mars 1916 puis à bord du cuirassier Lorraine du 12 août 1916 au 9 août 1917. A bord du navire-hôpital Bien-Hoa du 2 octobre 1917 au 29 mai 1919. Au dépôt du 30 mai 1919 jusqu'à sa démobilisation le 28 juin 1919 avec certificat de bonne conduite.
Il se retira à Paris, 4, rue Armand-Carrel, où il résidait encore le 7 février 1921.
A la date de son mariage il demeurait à Paris-19e, 25, avenue Laumière ; ses parents étaient décédés.
Marié à Paris-19e le 17 juin 1918, profession : charpentier, avec Eugénie Laurentine COTTIN, comptable, 25, avenue Laumière, née à Pierrelaye (95) le 25-05-1898, fille de Henri Louis COTTIN, décédé, et de Léontine GUILLET, 25, avenue Laumière.
Témoins : Albert ZOPPI, 29 ans, s.p., 48, rue Lamarck, frère de l’époux, à Paris-18e, 48, rue Lamarck (C. charron DD, Algérien l’Ami des Compagnons) ; Laure MOZARD, 49 ans, marchand de vins, 65, rue Manin ; Louis CAUDRON, 60 ans, jardinier à Taverny (95), rue des Champs-Notre-Dame ; Léontine MERLIAUD, 26 ans, employée, 50, rue Rodier, sœur de l’épouse.
Le 27 septembre 1923 il demeurait à Mattencourt (Oise). Le 21 août 1926 il résidait à Paris-8e, 101, rue Quincampoix et le 1er novembre 1933 à Paris-6e, 4, rue Rambuteau.
(Source : ANOM-N - 1893 ; AM Paris numérisées : Etat civil).
ZOPPI Albert Victor
Fils de Laurent Charles Louis ZOPPI et de Julie Eugénie CROISSANT.
Frère du C. charron DD René Marcel Auguste ZOPPI, Algérien l'Enfant du Génie.
Il fut reçu compagnon charron DD à Lyon pour la St-Jean 1907 sous le nom d'Algérien l'Ami des Compagnons.
Arrivé à Marseille le 27 novembre 1907, passé à Toulouse le 25 avril 1909 et à Bordeaux en août 1909.
Il résidait à Marengo (Algérie) à son appel au conseil de révision.
Immatriculé à Alger sous le n° 771 de la classe 1909. Incorporé au 1er groupe d'artillerie le 11 octobre 1910 comme 2e canonnier servant, puis il fut nommé brigadier. Il participa aux opérations contre le Maroc en guerre du 22 mars 1911 au 13 septembre 1912, date de sa mise en congé avec certificat de bonne conduite.
Rentré à Paris, il résidait au 41, rue Charlot (siège des CC. charrons DD).
Membre de la Société de secours mutuels des CC. charrons DD de Paris, son annuaire pour 1912 précise qu'il était soldat en 1910.
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, il fut affecté au 13e régiment d'artillerie. Maréchal des logis le 9 mars 1916. Maréchal des logis fourrier le 4 juin 1916. Maréchal des logis chef le 25 avril 1917.
Envoyé en congé illimité de démobilisation le 6 mars 1919.
Classé au dépôt du 13e R.A. le 29 mars 1919 et affecté dans la réserve.
Citation à l'ordre du 13e régiment d'artillerie du 3 février 1919 : "Sous-officier courageux et dévoué, s'est distingué par son sang froid et son esprit du devoir en assurant comme brigadier puis comme maréchal des logis éclaireur, les liaisons et observations en Argonne pendant les dures journées de fin février et mars 1916 ainsi que comme commandant des avant-trains départ Noyon du 25 au 30 mars 1918."
Médaille commémorative, agrafe Maroc ; Croix de Guerre étoile de bronze ; Médaille de la Victoire ; Médaille de la Grande Guerre.
Le 7 février 1921 il résidait à Paris-18e, 14, rue Lamarck.
Passé au 22e bataillon d'ouvriers d'artillerie le 1er octobre 1922, il passa au bureau de recrutement de la Seine le 1er septembre 1927.
Le 12 janvier 1928 il résidait à Moreuil (Somme).
(Source : ANOM Registres matricules).
ZOTIER André
Né à Saint-Ismier (38) le 1/02/1824, fils de Jean Louis ZOTIER, maître maçon, au hameau du Mas, et de Julie PERRARD.
Témoins : Antoine FAURE, 51 ans, garde, et Joseph PERRARD, 40 ans, cultivateur.
Ce probable compagnon tailleur de pierre du Devoir Etranger n'est connu que par sa mention dans le livre : De la Méningite purulente épidémique ; mémoire sur cette affection qui a régné à Avignon dans l'hiver 1846-1847, par le Dr J.-J. Béchet, p. 132-133. Ce médecin soutenait les traitements homéopatiques préconisés par le médecin saxon Samuel Hahnemann à partir de 1796.
Charles CYPRIEN travaillait en 1847 à la construction du pont-viaduc de la Durance, à Rognonas (13). Le Dr Béchet le mentionne ainsi :
"26e observation. Méningite ; soins immédiats ; guérison.
Zotier (André), robuste tailleur de pierres, âgé de 22 ans, tombe tout-à-coup malade le 15 février, à 3 heures de l'après-midi. Une faiblesse extrême s'empare de tous ses membres ; une céphalalgie frontale intense se fait sentir dans la partie antérieure et supérieure de la tête, s'étend jusqu'à l'occiput et, de là, s'irradie en arrière sur le cou. Une douleur profonde de brisure occupe toute la région lombaire ; il se couche. On lui administre de l'ipécacuanha d'après la formule ordinaire.
Le 16, les mêmes symptômes persistent ; la langue est blanche et humide ; mauvais goût dans la bouche ; il n'y a cependant point de nausées. Le pouls est à 80 pulsations et légèrement dépressible. Je prescris ipécacuanha et hyosciamus alternés.
La nuit du 16 au 17 est très-mauvaise : il devient très-rouge ; les douleurs céphalo-rachidiennes augmentent ; absence absolue de sommeil ; parole très-embarrassée ; suppression absolue des urines. Cet ensemble de symptômes commence à se dissiper peu à peu dès 4 heures du matin, et dans l'après-midi, à ma visite, il est notablement mieux que la veille : le pouls est normal, l'intelligence libre, le facies bon, la langue encore sale ; il lui reste sur toute la tête une sensation de meurtrissure profonde, et l'occiput est légèrement douloureux de la primitive atteinte de lancinations. Les reins sont à peine affectés ; il tousse un peu, et quelques stries sanguinolentes teignent ses crachats. Les deux côtés de la poitrine font mal pendant les inspirations profondes ; d'ailleurs, le malade se sent beaucoup mieux. Continuation d'ipécacuanha et hyosciamus alternés.
18 et 19 : il va de mieux en mieux ; légère éruption en grappe au voisinage des lèvres. Le 20, il se lève, et les alimens passent bien.
Zotier ne faisait pas partie de la section qui était logée chez la dame Teissier : il était couché dans un des vastes dortoirs de la cantine de l'administration."
André ZOTIER se maria avec Marie Claudine GENEVREY.
Il décéda à La Tronche (38), à l'asile des vieillards de Grenoble, le 18/08/1895, âgé de 71 ans, tailleur de pierre dans cette commune et précédemment à Grenoble, né à Saint-Ismier, fils de feus Jean Louis ZOTIER et de Julie PEYRARD, veuf de Marie GENEVREY.
Déclaration de décès par Antoine VACHÉ, 75 ans, menuisier, et Joseph DUCLOS, 73 ans, palissonneur, tous deux dans cette commune, dans l'établissement où a eu lieu le décès.
Sur les tailleurs de pierre atteints par la méningite à Rognonas en 1847 voir : AMERY Jean, La Prudence ; BONNETON Jean Baptiste, La Faveur de Roanne ; BRION Jean, La Liberté de Bligny ; CYPRIEN Charles, La Franchise ; GENARD, Franc Coeur de Grenoble ; LAFONT Pierre, La Prudence de Cluny ; LHENRY Pierre, Belle Humeur de La Guiche ; TEISSIER, La Civilité de Prémat ; ZOTIER André, ainsi qu'un compagnon charpentier : PLANCHE René Augustin, Poitevin la Tranquillité.
(Source : AD Isère numérisées : Etat civil).
ZUBLON Jules
Passé à St-Maximin le 15 août 1877.
ZUCCHETTI Giovanni
ZUCHAULT
Secrétaire-adjoint en 1889 des CC. des Devoirs Réunis de Saint-Maixent.
Trésorier en 1892.