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Les Compagnons en hiver

Publié le mercredi 30 novembre 2016 à 17:03

Avec le mois de décembre débute la saison hivernale. Pour les compagnons d’autrefois, c’était la mauvaise saison à plus d’un titre. Leur tour de France était pratiquement interrompu et ils devaient demeurer chez le patron qui les avait embauchés à l’automne. En effet, surtout dans le secteur du bâtiment, les chantiers se raréfiaient et trainaient, puisque les journées étaient plus courtes et que les intempéries bloquaient les constructions.

Les compagnons qui avaient eu l’imprudence de quitter leur patron sur un coup de tête avaient beaucoup de mal à retrouver un emploi jusqu’au printemps. Ceux qui avaient la chance d’être maintenus à leur poste subissaient une baisse de salaire automatique car ils étaient en général payés à l’heure et ils devaient subir les exigences de leur employeur. Quand ils regardaient tomber les flocons de neige à travers les vitres de l’atelier, ils disaient qu’ils voyaient des « fleurs de soumission ».

Ils en profitaient pour suivre des cours de trait (dessin géométrique), dispensés parfois par leur patron, souvent par d’autres compagnons experts en la matière (charpentiers, menuisiers, tailleurs de pierre) et cela durait jusqu’au mois de mars.

Cependant, la vie compagnonnique ne s’interrompait pas et en décembre encore, plusieurs corps de métier organisaient des réceptions pour intégrer de nouveaux membres à leur société.

Deux dates majeures étaient celles des réceptions : la Saint-Eloi, au 1er décembre (dite Saint-Eloi d’hiver, celle d’été étant le 25 juin) et la Noël.
A la Saint-Eloi étaient reçus les maréchaux-ferrants, les forgerons et les mécaniciens, ainsi que les bourreliers et les selliers du Devoir.
A la Noël (mais pas seulement à cette date) étaient reçus les serruriers et les menuisiers (du Devoir et du Devoir de Liberté), les boulangers et pâtissiers, les tisseurs-ferrandiniers, les cordiers, les chapeliers, les blanchers-chamoiseurs, les tanneurs-corroyeurs, les tonneliers-doleurs, les cordonniers-bottiers...

Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, si les métiers du fer et les selliers reçoivent encore leurs nouveaux compagnons à la Saint-Eloi, les autres ne pratiquent plus de réceptions à la Noël.

La Saint-Eloi d’hiver 1922 à Nîmes : on a sorti les manteaux…
La Saint-Eloi d’hiver 1922 à Nîmes : on a sorti les manteaux…
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