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Les compagnons et les épidémies

Publié le lundi 30 mars 2020 à 13:27

L’épidémie présente de Covid-19 est l’occasion de se pencher sur le passé en se demandant quand et comment les compagnons d’autrefois ont vécu des épisodes épidémiques.
Si  les documents et témoignages sont rares sur ce sujet, on peut cependant en rappeler quelques-uns.


Dans son Journal de ma vie, le compagnon vitrier du Devoir Jacques Ménétra, Parisien le Bienvenu, rapporte qu’étant à Montpellier vers 1760 il fut atteint de la « petite vérole » ou variole, fièvre éruptive virale qui frappait surtout les enfants. Il en guérit à l’hôpital, avec du pain et du bouillon, recevant la visite régulière du chirurgien et de ses étudiants en médecine. Auparavant, en passant à Rochefort, il avait signalé que « tous ses camarades avaient la fièvre car c’est un pays très marécageux », mais il ne l’attrapa pas.

En revanche, en 1825, le compagnon menuisier du Devoir de Liberté Agricol Perdiguier, Avignonnais la Vertu, rapporte dans ses Mémoires qu’il traversa « Rochefort dans le courant de juillet, temps de canicule, de fièvres, de maladies dans ce pays ». Arrivé à Nantes il fut victime d’une forte fièvre qui le maintint alité près d’un mois, avec des accès de délire. Il vit mourir durant ce temps plusieurs autres jeunes gens à l’hôpital.

 

L’épidémie récurrente du XIXe siècle fut celle du choléra, qui toucha durement la France entière, surtout en 1832 et 1849. Elle fit notamment des ravages chez les ouvriers maçons parisiens, logés dans des garnis insalubres, et très présents dans le Xe arrondissement (quartier Saint-Merry). De mars à septembre, on dénombra 18 500 morts à Paris. Fuyant la capitale, les maçons creusois rentraient au pays et propageaient ainsi la maladie. En revanche, à Coulommiers, les ouvriers tanneurs n’auraient pas été contaminés et l’on crut expliquer le fait par leur contact avec l’écorce de chêne broyée (le tan), et son acidité antiseptique. On dit aussi que le grand chansonnier Jean-François Piron, Vendôme la Clef des Cœurs, compagnon blancher-chamoiseur, serait mort du choléra à Paris lors du retour de la maladie en 1841.

 

L’autre grande épidémie fut celle de la grippe (dite) espagnole, en 1918-1919, qui provoqua la mort de nombreux soldats engagés dans la Grande Guerre mais aussi de civils, dans le monde entier (de 20 à 50 millions de morts, selon les estimations).

Du nombre furent le compagnon forgeron des Devoirs Unis Joseph Joubert, Angevin l’Ami du Progrès, le compagnon boulanger du Devoir Sébastien Guérin, Nantais l’Appui du Devoir, le compagnon blancher-chamoiseur Auguste Desprats, Parisien la Bonne Société, le compagnon maréchal-ferrant du Devoir Anatole Boisnard, Saintonge la Fierté du Devoir, ou encore le compagnon cuisinier des Devoirs Unis Guillaume Reversade, Périgord la Prudence, pour n’en citer que quelques-uns…

 

On ignorait les agents bactériens ou viraux des épidémies, les conditions sanitaires étaient moindres, les traitements souvent peu efficaces. Mais dans tous les cas les médecins et les personnels soignants étaient en première ligne. Comme aujourd’hui…

 

Infirmière durant la Grande Guerre Une infirmière durant la Grande Guerre

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