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Juillet 1917 : "l'autocratie patronale" des compagnons charpentiers

Publié le vendredi 30 juin 2017 à 17:03

La Revue des Groupes fraternels sous les drapeaux a été durant la Grande Guerre un organe où les compagnons aux armées ont exprimé leurs critiques et envisagé les réformes de l’après-guerre.

Le compagnon charpentier du Devoir ROSSIGNOL, Poitevin l’Ami du Trait, ne ménagea pas ses critiques envers sa société, jugée fermée et corporative. La rédaction de la revue reprit en juillet 1917 ses propositions en un article global : « Les Compagnons Passants charpentiers » dont voici quelques extraits.

"Des questions sociales soulevées jusqu’à ce jour, relatives au relèvement du Compagnonnage après la guerre, il se détache une idée constante qui se résume dans ceci : toutes les corporations du Devoir, rites et dissidents, feront-ils d’un commun accord un essai d’entente ? Et que feront les Compagnons charpentiers ?
S’il est une corporation fermée, c’est bien celle de nos Bons Drilles Charpentiers du Devoir. L’autocratie patronale règne en maîtresse souveraine sur tous ses membres et dans toutes leurs Cayennes.

Les Compagnons du Tour de France, depuis de longues années, suivent pas à pas cette vaillante corporation possédant une jeunesse d’élite qui s’éloigne systématiquement d’un absolutisme exigeant, en contraste avec la démocratie prolétarienne, si large de nos jours.
Cette branche séculaire du Compagnonnage ne veut pas avouer qu’elle décline, et fatalement, comme ses collatérales. Elle meurt lentement, sans doute avec luxe, mais que la mort soit dans un cercueil de palissandre ou de vulgaire bois blanc, c’est l’anéantissement matériel quand même !

L’orgueil professionnel s’oppose pour beaucoup à se solidariser avec les autres corporations du Devoir. Nos Bons Drilles gros entrepreneurs s’évertuent à critiquer une jeunesse compagnonnique – la leur ! – qui ne veut pas les suivre dans certaines traditions, parmi lesquelles nous en citerons une en passant et sur laquelle nous nous garderons bien d’insister : leur réception…

(…) C’est bien là la situation du Compagnonnage avant la guerre. Mais que doit-elle être après ? Nous aspirons à voir le Compagnonnage renaître, mais pour vaincre, il faut s’unir. Nous avons de grandes idées mais nous ne sommes qu’une poignée d’hommes, un groupe de Compagnons dans l’Assemblée du Travail. La solidarité aurait dû toujours exister en fait : elle n’est qu’à l’étude et ces projets de solidarité fraternelle ont sourdement des opposants.

Corporations d’en haut, descendez de votre piédestal ; les dieux sont passés, l’Humanité nous juge. On n’est pas surpris de voir des Compagnons, on est tout simplement étonné de voir qu’il y en a encore ! Jugez la nuance !

Le progrès, tel que nous le souhaitons, est un progrès de Fraternité agissante, d’une solidarité sincère, sans équivoque, résumée dans cette phrase qui réunit toutes les généreuses espérances de l’avenir : Tous pour Un, Un pour Tous. »

Compagnons charpentiers du Devoir en 1895 devant leur siège de Tours, rue Colbert, tenu par Sérand.
Compagnons charpentiers du Devoir en 1895 devant leur siège de Tours, rue Colbert, tenu par Sérand.

 

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